Skip to main content
Skip to main content
Panier
Rechercher
Pays

Faire face à l’alopécie pendant un traitement de cancer du sein

Face au cancer, les traitements tels que la chimiothérapie, la radiothérapie peuvent avoir de nombreux effets indésirables. Parmi eux, l’alopécie.

L’alopécie, parlons-en !

Face au cancer, les traitements tels que la chimiothérapie, la radiothérapie peuvent avoir de nombreux effets indésirables. Parmi eux, l’alopécie.

Savez-vous qu’est-ce que l’alopécie ? Elle correspond à la chute temporaire des cheveux, qu’elle soit partielle ou totale. Dans  le cadre d’un traitement par chimiothérapie,  l’alopécie chimio-induite, est quasiment  systématique et sans dispositif de prévention de chute des cheveux.

Pour les personnes touchées par ce phénomène, mais également pour leur entourage, la chute des cheveux est considérée comme un symbole du cancer et bien souvent, le seul signe extérieur de la maladie. C’est pour cela, qu’il est l’un des effets les moins bien supportés. 

La chimiothérapie est parfois refusée par les patientes, par peur de la perte de cheveux. Cela peut sembler dérisoire pour certains, car les cheveux repoussent. Mais c’est avant tout, le signe distinctif de la maladie, que tout le monde peut remarquer. Au-delà, vos cheveux sont une partie de vous, en les perdant, c’est comme perdre une partie de soi. Cela peut avoir un fort impact sur l’image de soi et sur l’état psychologique.

L’alopécie ne trouve pas son origine uniquement dans le traitement des cancers, elle peut être le résultat de différents facteurs : génétique, stress, mauvaise hygiène de vie, etc.

Cependant, pour apporter un réel soutien à ces femmes, des solutions existent et permettent ainsi de conserver une image positive de soi. 

Non, l’alopécie n’est pas une fatalité !

L’une des solutions les plus répandues pour masquer l’alopécie est la perruque. Elle permet de recouvrir l’intégralité de la tête avec une coupe et une teinte qui se rapprochent le plus possible de la vôtre. Or, elle est parfois trop coûteuse et peu confortable, et ne peut pas convenir à tout le monde. 

Heureusement, de nouvelles solutions ont vu le jour pour toutes les femmes qui ont du mal à s’adapter aux perruques que ce soit en termes de confort et d’aspect. Aujourd’hui, nous aimerions vous présenter, les franges ou encore les prothèses capillaires partielles. 
 

A l’instar d’une prothèse capillaire totale ou d’une perruque qui viennent recouvrir toute la tête, les franges se placent d’une façon différente. Elles s’ajustent comme un serre-tête ou bandeau et recouvrent grâce à des mèches de cheveux, votre front, votre nuque ou les deux. Il suffit ensuite de l’associer à l’accessoire de votre choix : un turban, un bonnet, un carré de soie ou un chapeau. Les possibilités sont infinies pour un aspect naturel qui vous donne l’impression, ainsi qu’à votre entourage, d’une coupe naturelle.
 
Ces franges sont devenues célèbres grâce à notre partenaire Les Franjyneshttps//lesfranjynes.com/  

Notre mission commune est d’accompagner les femmes dans leur parcours, avec des solutions qui conviennent à chacune d’entre elle ! Nous savons que chaque femme est unique et mérite une solution à la hauteur de ses besoins. Nous poursuivons avec passion cette mission afin de redonner confiance aux femmes pendant ce moment charnière de leur vie. Nos solutions se complètent parfaitement en apportant un haut niveau de confort et de douceur. 

Connaissez-vous Les Franjynes ? 

 
Nées sur la tête de Julie Meunier, elle-même touchée par un cancer du sein, Les Franjynes ont été conçues en 2015 pour vaincre l’alopécie et surtout pour mieux la vivre. Depuis, elles ont déjà couvert plus de 17 000 têtes !

La marque Les Franjynes vous propose différents types de coupes : des franges pour le front (frange coupe rideau, coupe droite, ou bouclée) et des franges pour la nuque (coupe au carré, coupe mi- longue, coupe longue et wavy). Au total, la gamme possède 14 teintes afin de répondre à toutes carnations et 6 coupes et formes différentes (bientôt 7 avec l’arrivée des franges en cheveux textures, et crépus). 

Intriguée ? Découvrez le concept des Franjynes

Vous pouvez combiner différentes franges, comme la frange coupe droite avec une frange pour la nuque pour retrouver un tour de tête complet avec une coupe longue par exemple. Une fois que vous avez choisi votre coupe, vous pouvez l’accessoiriser selon vos choix grâce à leurs collections de turbans, bandeaux, foulards, bonnets, casquettes et chapeaux qui sont thermorégulant et anti-uv labellisé OEKO-TEX ne contenant aucune substance nuisible.
 
Vous pouvez jongler avec les styles et opter pour une coupe courte le lundi, une coupe blonde le mardi, ou encore une coupe longue et bouclée le vendredi !

Aussi appelées « prothèses capillaires partielles », elles ont l’aspect et la douceur des cheveux naturels. Ces franges sont pensées avec un esprit de confort avant tout et assurent un parfait maintien. Et surtout elles permettent à chaque femme de se sentir belle et elle-même en toute confiance malgré leur perte de cheveux due au traitement de chimiothérapie.

Les Franjynes est un concept reconnu et sont remboursées par la Sécurité Sociale et les mutuelles complémentaires.

Découvrez tous les produits ici

Julie et son histoire !

 
 
 Découvrez le témoignage de Julie sur la naissance de la marque Les Franjynes et sa raison d’exister. 

Elle nous dévoile également quelques conseils pour faire face à l’alopécie.

« Dès les premières séances de chimiothérapie, j’ai ressenti le besoin de partager mon quotidien avec mes sœurs de combat. J’ai donc créé un blog, sur lequel on pouvait retrouver des articles sur le bien-être, la féminité, la vie qui continue pendant la maladie. À chaque fois que je découvrais un produit ou une astuce utile, j’en faisais part à mes lectrices afin qu’elles puissent avoir des réponses.

L’alopécie était une de mes préoccupations, moi qui avait toujours eu les cheveux longs. 
Après ma première chimiothérapie, j’ai donc commencé à raccourcir mes cheveux : coupe au carré long, puis coupe au carré court, puis coupe très courte à la Jean Seberg.

Même si je n’avais pas trop d’espoir, lors de la première chimiothérapie, j’ai porté le casque réfrigérant sur la tête afin de retarder la chute. C’est le 21ème jour après ma première injection que j’ai commencé à perdre mes cheveux.

Quand la chute s’est amorcée, j’ai tout de suite tondu mes cheveux (chez ma coiffeuse avec une tondeuse, et une amie pour me soutenir). Il ne faut surtout pas raser avec un rasoir, ce n’est pas recommandé et on risquerait de se blesser. 

Ensuite, grâce aux précieux conseils de socio-esthéticienne et socio-coiffeuse, j’hydratais tous les jours mon crâne. Pour cela, j’utilisais de l’huile de ricin, de l’huile nourrissante ou une crème. Mon cuir chevelu me démangeait et devenait atomique comme le reste de la peau de mon corps. Aussi, je protégeais mon crâne des UV, j’appliquais de l’écran total, été comme hiver, même si celui-ci était couvert d’une perruque ou d’un turban en coton ou en bambou. C’était ma routine du matin ! 

Avant que mes cheveux ne tombent, je m’étais acheté une perruque. Je ne savais pas comment j’allais gérer ce changement capillaire. C’était pour moi une façon de garder mon identité pendant la maladie.

J’ai été incapable de la supporter, la sensation de me coiffer me manquait chaque matin. J’ai alors commencé à m'entraîner à nouer des turbans. Je reconnaissais presque une sensation thérapeutique en me « coiffant » chaque matin avec leur nœud aux multiples possibilités. Mais il me manquait encore quelque chose. Bricoleuse et créative dans l’âme, j’ai fabriqué un système de frange à glisser sous mes turbans afin que quelques cheveux en dépassent : personne ne se doutait que derrière mon look de turbanista, se cachait en réalité un crâne chauve. Très vite, j’ai reçu de nombreux messages de femmes souffrant elles aussi d’alopécie. Elles voulaient se procurer ces franges, c’était la naissance des Franjynes. 

Convaincue, que l’image de soi est une arme précieuse pendant la maladie, j’ai décidé de créer mon entreprise sociale et solidaire à Nice, en 2016, afin que mon innovation profite à d’autres que moi (femmes, hommes et enfants). A condition qu’elle soit accessible géographiquement et financièrement à tout le monde, car face à l’adversité, nous sommes tous sur la même marche. 

Mon but aujourd’hui ? Démocratiser le port du turban et de la frange en nourrissant un rêve : que nos créations textiles et capillaires soient inclusives, afin que les personnes qui en portent par nécessité ne soient plus stigmatisées.”