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Retour au travail après le cancer du sein : témoignages

Les femmes peuvent tout faire. Beaucoup retournent directement à l'emploi après le cancer du sein. Écoutez ceux qui l'ont fait.

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Inspiration et conseils de femmes touchées par un cancer du sein en activité

« Tout est une question d'attitude », dit Dolores N., opérée d’un cancer du sein, à propos de son travail pendant et après ses traitements contre le cancer du sein. « Après ma première chimiothérapie »,  j'ai passé trois jours à pleurer et à me lamenter sur mon sort. Puis le matin suivant, je me suis levée et je me suis dit :  « Je dois continuer à vivre et faire ce que j'ai à faire. »

Dolores, une secrétaire juridique de 56 ans, vit à Atlanta, aux Etats-Unis et travaille 38 heures par semaine dans un grand cabinet d'avocats.

« C'est un travail stressant » admet-elle. Mais depuis son diagnostic de cancer du sein, elle n’a pris que quelques jours de congés malgré sa tumorectomie et les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie sur plusieurs mois.

Retour au travail avec une attitude positive

« J'ai raté neuf jours de travail pour la chirurgie », explique Dolores. « Après cela, j'ai pris des jours de congé pour la chimio mais j'ai récupéré mes heures pendant la semaine ». Dolores dit que rester active et être avec ses amis au travail l'a aidée à continuer. Le conseil le plus important qu'elle souhaite donner aux femmes opérées est de conserver une attitude positive. «  Si vous êtes allongée dans votre lit tout le temps, vous vous sentez plus triste et vous vous apitoyez », dit-elle « et cela risque de vous mener à la dépression. »

Dolores décrit son cabinet d'avocats comme un environnement de travail exceptionnellement favorable. Quand elle a dit à son patron qu'elle avait un cancer du sein, sa réaction a été : « Faites ce que vous avez à faire et nous prendrons soin de vous. »  Lorsqu'elle est rentrée chez elle après l'opération, un des partenaires lui a apporté un excellent repas pour son dîner.

Femmes opérées d’un cancer et productivité

Toutes les femmes atteintes de cancer ne sont pas aussi chanceuses. Si vos managers et collègues de travail font moins preuve de compréhension, vous pouvez craindre que le fait de révéler votre maladie freine votre promotion. Votre patron peut penser que vous serez moins productive ou manquerez plus de jours de travail que d'autres collaborateurs - une idée fausse fréquente pour toutes celles qui ont un cancer. En fait, les recherches démontrent que les femmes touchées par un cancer sont aussi productives que les autres collaboratrices.

Adaptation des horaires de traitement du cancer pour le travail

Quelques simples adaptations pratiques ont également aidé Dolores à respecter ses traitements et ses horaires de travail. « J'ai choisi les vendredis pour mes traitements de chimiothérapie afin de récupérer le week-end », dit-elle. Elle conseille à celles qui travaillent de planifier les traitements de chimiothérapie pour les jeudis ou vendredis. « Mais peut-être devrez-vous attendre quelques séances pour voir à quel moment  le traitement vous frappe le plus durement », dit-elle.

Retour au travail : conseils pratiques 

Ayez toujours une petite collation sur votre lieu de travail et faites savoir à votre manager quand vous avez besoin de temps libre. Dolores explique que certains matins, elle n'arrivait pas à sortir du lit, alors ellel’ a appelé pour dire qu’elle était malade. D’autres jours, elle se sentait faible ou fatiguée et elle a demandé à rentrer tôt à la maison. Elle dit précise qu'il est important de ne pas en faire trop - si vous avez besoin d'une pause, prenez-la et rattrapez ce temps de travail plus tard. 

Dolorès dit avoir aussi beaucoup été aidée par les traitements anti-nauséeux que son médecin lui prescrivait. 

Trouver du soutien pendant et après le cancer

Pour finir,  Dolores conseille à toutes les femmes ayant un cancer du sein de se rapprocher de groupes de soutien. « Je n’y serai pas arrivée sans l’aide de ma famille, de mes amis, de mes collègues et de mon groupe de soutien », ajoute-t-elle.

L’humour aide

Jeanne G, 42 ans, a eu une mastectomie bilatérale et huit autres opérations liées au cancer. Elle a choisi un travail qu'elle serait capable de gérer pendant les traitements. Elle a découvert son cancer du sein avant son déménagement dans une autre région. « Quand je suis arrivée dans mon nouveau chez moi, je savais que je j’avais un cancer du sein. J’ai cherché un emploi où je pourrais gérer mon propre emploi du temps », dit-elle. "J'ai décidé d’enseigner et j’ai vraiment aimé ça ».

Pour Jeanne, l'humour est la clé de la survie dans le milieu professionnel. Quand elle a perdu ses cheveux, elle a transformé ses perruques et sa calvitie en morceaux de conversation. « Les enseignants et le personnel pensaient que j'étais inspirante et les enfants, quant à eux, pensaient que j'étais folle », dit-elle. « Je portais une longue perruque blonde un jour et le lendemain, peut-être une perruque rousse aux cheveux courts. Je les laissais perplexes. Ils me demandaient toujours d'enlever ma perruque et un jour je l'ai fait. Après cela, ils m'ont appelé GI Jane. J'ai adoré mon nouveau surnom. »

Une autre fois, alors qu’elle était en phase de reconstruction par expansion tissulaire, les seins de Jane étaient très durs à cause des traitements. Au cours d'un cours d'éducation physique, une petite balle en caoutchouc a frappé sa poitrine « et la balle a traversé la pièce comme si elle avait heurté un mur de ciment », se souvient-elle. « Je ne l'ai même pas senti parce que les nerfs dans ma poitrine étaient morts. Après ça, les enfants m'appelaient « bionique Jeanne » Je me dois de les aimer, ces nouveaux seins ! »